Géco-Glen stages à l'étranger
Géco-Glen stages à l'étranger
cache/bf_imagevignette_imageactuaffiche2013_vignette_230_230.pngTu es étudiant en BTS, licence pro ou école d'ingénieurs dans un établissement agricole ? Si tu as envie de bouger en stage à l'étranger, en binôme européen, dans un pays asiatique, africain ou d'Amérique du sud, on peut t'aider à trouver ton stage et à réaliser ton projet.
Géco-Glen c'est...
• un programme d'éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationales ;• des projets locaux dans des ONG en Asie, en Afrique ou en Amérique latine ;
- 3 mois de stages en binômes ou trinômes franco-européens ;
- partager son expérience une fois rentré(e) (comme dans les vidéos ci-dessous).
Pour t'inscrire:
• tu as entre 20-30 ans ;
- tu es étudiant de l'enseignement sup' agricole (BTS, écoles d'ingénieurs, véto, licences pro, ) ;
- tu remplis un/des formulaire(s) de candidature en ligne selon les stages proposés
- tu partages ton expérience par des actions.
Tu peux bénéficier d'une bourse : 1200€
Pour en savoir plus, va voir la page Géco-Glen.
Ci dessous, les reportages vidéos de deux anciens lauréats :
International Stage
Une blogueuse agricole en Islande
Une blogueuse agricole en Islande
cache/bf_imagecamille-movagri_vignette_230_230.jpgSur MoveAgri, des élèves de l'enseignement agricole racontent leurs stages à l'étranger. Rencontre avec Camille Leveque, étudiante en BTS Analyse, Conduite et Stratégie de l'Entreprise Agricole et blogueuse. Partie travailler dans une ferme en Islande, elle nous parle de son séjour ici en quelques mots, et de manière plus détaillée sur son Blogagri, richement illustré (lauréat 2015 sur le site).
Tu es partie où et quand ?
C'était dans le sud de l'Islande, dans la ville de Hvolsvollür. Je suis partie fin juin et je suis revenue mi-août
Et pourquoi as-tu fait ce stage ?
C'était un stage très fortement recommandé dans la filière. Il n'y a pas d'évaluation formative dessus, mais ça rentre dans le calendrier de la formation : il y a un créneau prévu pour et on prépare le voyage ensemble. Je trouvais que l'occasion était bonne d'aller à l'étranger sur une exploitation agricole et de découvrir d'autres manières de faire.
Comment as tu choisi l'Islande ?
J'ai cherché d'abord un pays où il y avait des beaux paysages, parce que j'aime bien ; plutôt du côté « nature sauvage ». Et je voulais une destination qui n'était pas à l'autre bout du monde parce que j'avais pensé à la Nouvelle Zélande qui était un petit peu onéreuse. Donc j'ai choisi l'Islande par curiosité pour leurs stratégies agricoles.
Quelles stratégies ?
Vu que c'est une terre qui est très jeune, encore vierge de forêt, ils sont en train de planter des forêts sur place, en train d'essayer des essences des différents pays. Ils font aussi un gros travail sur la reconquête des friches suite aux éruptions. Il y a une manière de gérer l'agriculture face aux éruptions, face au fait que le climat est très particulier, etc.
Comment as tu trouvé les infos pour partir ?
Pour le lieu de stage j'ai du chercher un peu. Je n'ai pas trouvé sur MoveAgri ou sur d'autres site qui donnent habituellement des lieux de stage, il n'y avait pas grand-chose. Donc en fait, je me suis rabattue sur les sites de woofing. J'y ai trouvé une adresse, ce qui m'a permis de rentrer en contact et de choisir un stage.
Parlons du blog. D'où vient l'envie de communiquer sur ton séjour ?
Le fait que je n'aie trouvé aucune information quand j'ai cherché. C'est une destination qui n'avait pas été choisie par des étudiants avant, ou ils n'en avaient pas parlé. C'est toujours rassurant d'avoir des informations, permettre de s'aiguiller, savoir si c'est un pays qui nous tente ou pas. C'est un peu pour ça que j'ai fait le blog. J'y ai pensé au moment où j'ai cherché et où je n'ai rien trouvé et je me suis dit que ça serait sympa pour d'autres pour les années suivantes. Et j'aime bien écrire et partager, le blogagri me permettait de le faire.
Il paraît que la section « Islande » de MoveAgri a été créée pour toi.
Oui mais j'ai rencontré beaucoup d'étudiants qui voudraient partir maintenant.
Comment as tu financé ton séjour ?
Je suis partie sur des finances personnelles, je n'ai pas demandé de bourse. J'aurais pu en avoir un petit peu mais vu que j'avais travaillé un peu avant et que ce n'était pas un voyage qui était extrêmement cher, j'ai préféré laisser la place à ceux qui en avaient plus besoin que moi.
Quel impact ce séjour a eu sur toi ?
Ça m'a permis de m'écarter du modèle français pour aller regarder une agriculture plus éloignée.
Moi qui n'était pas du tout du milieu agricole j'étais toujours un petit peu mal à l'aise pour parler d'agriculture et, quand je suis revenue, je me suis sentie beaucoup plus à l'aise. J'avais un regard un peu plus aiguisé, c'était pas mal. Et il y a tout ce qui va avec les voyages à l'étranger : se sentir plus à l'aise avec la langue, plus sûre de manière générale.
Et aujourd’hui, quels sont tes projets ?
Maintenant, je suis en stage à la confédération paysanne, à la CIAP (coopérative d'installation en agriculture paysanne), qui travaille sur les réseaux paysans et l'installation de jeunes agriculteurs sur le territoire. Et mon projet professionnel est de réfléchir aux stratégies de territoire; aux politiques agricoles locales, nationales et internationales.
Retrouvez toute l'aventure de Camille, et ses illustrations, sur son Blogagri